KEDGE présente les premiers résultats de ses recherches dans le projet VitiREV pour la viticulture durable

17/05/2021
Le projet VitiREV, mené par la Région Nouvelle-Aquitaine, fédère les acteurs des territoires pour faire émerger la viticulture durable de demain. Il a été retenu dans le cadre de l’appel à projets "Territoires d’innovation" de l’Etat. KEDGE fait partie des principaux acteurs du projet avec son Centre d’Excellence Alimentation, Vin et Hospitalité, qui produit une recherche multi thématique sur le sujet de l’œnotourisme.

La recherche de KEDGE à l’œuvre dans un projet porté par la région Nouvelle-Aquitaine

Les acteurs de la filière se sont mobilisés autour de la Région Nouvelle-Aquitaine pour répondre à l'appel à projets "Territoires d'Innovation", lancé dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir.

Ils ont présenté le projet VitiREV qui a été sélectionné parmi 24 lauréats en 2019, pour être développé sur les 8 années à venir. Ce projet orienté viticulture durable vise à impulser les changements nécessaires pour modeler les territoires et les pratiques viticoles de demain qui devront, tout en créant de la valeur, répondre à ces nombreux enjeux. 

Dans ce programme d’actions, KEDGE, via son Centre d’Excellence Alimentation, Vin et Hospitalité, travaille sur la mise en œuvre de l’opération « Valorisation territoriale et innovation en œnotourisme ». Cette opération pour objectif principal d’accroître les avantages socioéconomiques de l’œnotourisme, en examinant les segments spécifiques de la filière.

Un projet pour la viticulture durable qui s’appuie sur l’expertise de KEDGE dans l’œnotourisme

Dans le cadre de ce projet, des études multisites sur les stratégies, les pratiques et les offres œnotouristiques innovantes sont réalisées sous l’angle du développement territorial durable.

Il s’agit de comprendre comment les expériences terrain des visiteurs valorisent à la fois le vin, les acteurs de la filière et leurs territoires en s’appuyant notamment sur les nouvelles technologies.

Les chercheurs du Centre d’Excellence Alimentation, Vin et Hospitalité de KEDGE mobilisent leur réseau de partenaires au sein des territoires et à l’international au travers d’enquêtes et d'études terrain sur les pratiques actuelles de la filière de l’œnotourisme pour mener leurs recherches. 

Ils ont axé leur travail autour de plusieurs problématiques en particulier :

L'œnotourisme aide-t-il les domaines viticoles à implémenter des supply chains durables en élargissant leur vision de leur empreinte carbone ? 

Les premiers résultats ont mis en avant plusieurs points :

  • La comparaison de l'analyse sur l’empreinte carbone pour les visites des vignobles à proximité de Bordeaux, rive droite contre rive gauche, montre qu'il n'y a pas de différences importantes entre elles,
  • L'impact le plus significatif est le mode de transport Voiture vs Bus,
  • Un véhicule produit environ deux fois plus d'émissions de carbone qu'un bus.

La biodiversité est-elle un argument pour développer une activité oenotouristique ?

Il a été démontré que la biodiversité est une source d’attractivité grâce à plusieurs facteurs :

  • L’influence positive de la communication autour de la biodiversité,
  • La force des démarches individuelles et de l’éducation du visiteur,
  • Le concept de l’œnotourisme vert, 
  • L’approche globale qui englobe la production, l’environnement du domaine et la qualité de l’activité oenotouristique.

Pourquoi les clients internationaux sont-ils toujours plus satisfaits que les clients domestiques ? 

Les visiteurs internationaux sont en moyenne plus satisfaits que les visiteurs domestiques. Cela s’explique par l’évasion liée à la distance et la valeur hédonique qui en résulte. Ainsi, la même offre proposée aux visiteurs nationaux et internationaux entraînera des expériences et des évaluations différentes. Il faut donc :

  • Augmenter le degré d'évasion ressenti par les visiteurs nationaux pour maximiser la valeur hédonique et la satisfaction,
  • Susciter chez les visiteurs domestiques la sensation d’être ailleurs.

L’impact des technologies interactives sur l’expérience collective/sociale :  cas de la Cité du Vin.

Le rôle des technologies interactives est apprécié et grandissant mais il peut être un obstacle à la réalisation des dimensions sociales de l’expérience visiteur. 2 facteurs permettent de mettre la technologie au service de l’expérience collective :

  • Favoriser la participation simultanée de plusieurs visiteurs (apprendre en s’amusant ensemble) et la co-production de l’expérience (activités à réaliser à plusieurs),
  •  Aménager l’espace pour augmenter l’expérience collective.

Analyse du contenu marketing des vidéos oenotouristiques : ce que le client veut.

Afin de stimuler l’intérêt de visiter le vignoble, la vidéo doit :

  • Privilégier davantage soit le produit – la saga du vin, soit l’entreprise - ses valeurs et son histoire
  • Contenir l’information pour stimuler la partie cognitive ou pragmatique de l’expérience (mise en pratique). Cela a un impact indirect sur l’appréciation de la qualité,
  • Déclencher une relaxation pour renforcer la dimension émotionnelle ou sensorielle. Cela influe sur l’intention de la visite.

Le replay du webinaire spécial oenotourisme

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