Un groupe de professeurs de KEDGE élaborent le 1er baromètre du secteur Aéronautique, aérospatiale, défense
En collaboration avec le collectif Tarmaq qui travaille à la construction d’un nouveau pôle ASD en Nouvelle Aquitaine, Florine Livat, Renaud Lunardo et Frédéric Ponsignon ont développé un baromètre dédié à la filière.
Cet outil développé en amont du projet doit servir à analyser la perception du public national et local concernant ce domaine d’activités et d’apprécier l’attractivité de ses métiers.
En interne, la Direction de la recherche a lancé un « Call for research » d’un an sur ce projet assorti d’une dotation de recherche de 10 000 euros.
En termes de travail académique, les 3 professeurs ont collaboré à la construction du questionnaire, à la définition de l’échantillon de répondants, ainsi qu’à la collecte et à l’analyse des données.
Il en résulte que la connaissance et la perception du secteur sont relativement contrastées au niveau national et local. En revanche, les métiers du secteur bénéficient d’une perception positive tant au niveau national que local, bien que la plupart des métiers de la filière soient finalement mal connus.
Sur le sujet particulier de la « honte de prendre l’avion » liée au réchauffement climatique, les niveaux observés sont de façon surprenante très bas, seuls les répondants les plus concernés par les questions environnementales y étant sensibles.
Par ailleurs, cette perception est totalement décorrélée de la connaissance globale de la filière.
Le baromètre en quelques chiffres
- 1211 répondants au niveau national
- 772 répondants au niveau local
- 2/3 des français voyagent an avion moins d’une fois par an, les transports en avion étant effectués par une minorité concentrée de français
- Les 4 entreprises les plus associées à la filière : Thales, Dassault Ariane Group, Vinci Aéroports
Le collectif Tarmaq ambitionne de lancer en Nouvelle Aquitaine, la Cité des Savoirs Aéronautiques et Spatiaux, afin de dynamiser un secteur d’activité très développé dans la région mais peu visible auprès du grand public. A ce titre, le collectif souhaitait avoir un état des lieux de la connaissance et de la perception de ce domaine d’activité et de son attractivité en terme de métier. Cette nouvelle entité envisage d’accueillir plus de 200 000 visiteurs par an. Les activités proposées seraient à la fois d’ordre récréatif, informatif et pédagogique.
